Andrimont, capitale du karaté le temps d’un week-end. Le Belgium Open International Championship, placé sous l’égide de la World Karaté-Do Alliance, a réuni des karatékas d’un peu partout dans le Monde. Au programme : katas et combats. Derrière cette organisation, on retrouvait notre champion régional, Massimo Reale, désireux de récolter des fonds pour son club de karaté sinistré lors des inondations.
Kimono sur les épaules, ceinture de couleur bien serrée. Quelques 200 karatékas ont foulé les tatamis ce week-end à Andrimont.
Les Belges étaient évidemment de la partie. 9 délégations étrangères comme la Grèce, l’Inde, Malte et la Pologne notamment ont également répondu à l’invitation. De quoi élever le niveau de la compétition.
Côté programme, outre les « Kumités », les combats conventionnels du karaté, on retrouvait bien sûr les « Katas » : cet enchainement de techniques réalisées dans le vide simulant un combat réel. Un exercice dans lequel excelle particulièrement la Dolhaintoise, Malaurie Geron, vainqueur dans sa catégorie.
Une autre régionale brille aussi par ses performances. C’est l’une des étoiles montantes du karaté belge. L’Andrimontoise Alyssia Heymans, 4e des derniers championnats d’Europe, évoluait à domicile. Un bon entrainement dans l’optique des championnats du Monde 2023 en Hongrie.
Derrière l’organisation de ce premier Belgium Open à Andrimont, il y avait un objectif très clair : récolter les fonds nécessaires pour pouvoir relancer le club de karaté cher à l’organisateur, le champion du Monde et champion d’Europe de karaté WKA, Massimo Reale. Si tout va bien, son club devrait rouvrir en janvier 2023.
Quant au Belgium Open, il aura eu le mérite de mettre en lumière le karaté. Un art martial qui a toujours autant la cote.