Suite aux inondations, de nombreuses berges ont été détruites. Certaines doivent être reconstruites pour éviter des effondrements et protéger la population. À Theux, au niveau du pont de la Bouxherie, des travaux de reconstruction sont en cours.
Un barrage levé, la Hoëgne en partie asséchée, le temps que des ouvriers consolident les berges du pont de la Bouxherie. Depuis le mois de décembre, la société Nelles Frères travaille sur cette reconstruction commandée par le service public de Wallonie. Suite à un appel d’offres, ils ont été appelés sur cette mission de consolidation avec de nombreuses autres entreprises.
Sécuriser en priorité, améliorer ensuite
Cela fait 4 semaines que les ouvriers de Nelles Frères travaillent sur ce site. Pendant ce temps, la Hoëgne est déviée et endiguée pour faciliter le travail. Les travaux réalisés en ce moment sont tous jugés urgents par le SPW. En apparence, le résultat est très similaire à ce qui existait auparavant. Le but de cette première phase est de sécuriser et non d’améliorer. 27 millions d’euros ont été investis à cet effet.
Reconstruire mais aussi repenser la vallée
En parallèle, des études hydrologiques sont menées. Les résultats sont attendus pour fin 2022. Après cela, des travaux d’amélioration vont pouvoir être réalisés. En attendant, quelques modifications sont déjà entreprises. "On a coulé du béton à la base du mur qui s’était affaissée. Ça change un peu de ce qui avait été fait avant, mais c’est surtout que c’est plus rapide de faire comme ça. C’est pour ça qu’on a utilisé cette technique. On travaille également sur une canalisation de l’AIDE, une fois qu’on aura terminé, la Hoëgne se réinstallera dans son lit", assure Jean Nelles, gestionnaire de chantiers chez Nelles Frères.
Rehausser la berge, élargir le lit de la rivière, créer des zones tampons. Pour éviter que les prochaines inondations de cette ampleur ne soient aussi chaotiques, différentes solutions existent. 440 millions d’euros seront investis pour les concrétiser. En attendant, la phase de sécurisation se poursuit dans les 209 communes sinistrées. (P.J.)