Le site emblématique de la policlinique dit aussi l’aile Saint-Nicolas, vient de passer une grosse étape, avec le choix par le conseil communal de l’acquéreur pour réhabiliter cet espace. Il y avait deux concurrents encore en lice, c’est finalement le Verviétois Jean-Pol Godefroid, associé à Serge Lejeune (H-3D) et au docteur Wahlen, qui n’a pas pu être présent sur place ce vendredi. Un projet qui a donc eu les faveurs de la majorité stavelotaine. Et que Jean-Pol Godefroid compare à celui de l’ancienne Grand Poste de Verviers, rien que ça ! « Verviers c’était un défi dans un bâtiment classé, et ici aussi on est à côté d’une site exceptionnel, l’Abbaye, les vestiges, dans le centre ancien protégé », explique le promoteur verviétois, encore ému après avoir été choisi par le conseil communal. « On va travailler en étroite collaboration avec les services de la Ville de Stavelot pour s’intégrer au mieux, en proposant un bâtiment avec des techniques durables. » Jean-Pol Godefroid qui adhérait dès le début sur le fait de conserver la policlinique, plus un espace médical, avec notamment des labos d’analyses.
« C’est un projet que je dédie à ma fille, qui a fait des études de médecines. Je savais qu’un jour j’allais avoir un tel projet, mais je ne savais pas où, c’est un peu le hasard qui nous a amené ici à Stavelot », en rappelant qu’ils sont trois associés dans cette réhabilitation du site idéalement situé, avec Serge Lejeune, spécialisé dans l’immobilier haut de gamme, et le docteur Wahlen, expert s’il en est dans le domaine médical, qui officie notamment au circuit de Spa-Francorchamps.
« Projet ambitieux, de qualité »
« C’est un projet qui répond vraiment au cahier des charges, ambitieux et de qualité », souligne Nathalie Rentmeister, échevine en charge du développement du territoire à Stavelot. « Il y a donc le maintien de la policlinique, des logements pour des séniors, le labo d’analyses, un espace de co-working, un vecteur d’emplois aussi, entre 40 et 60 emplois, c’est vraiment le projet qui a rencontré les suffrages du jury, et de la CCATM, qui représente quand même en partie les citoyens. Il y a quelques remarques, mais nous allons travailler avec les nouveaux acquéreurs, et avec l’AWAP, l’Agence wallonne du patrimoine et la DGO4, qui étaient toutes deux présentes dans le jury. »
On notera quand même que les membres du groupe CitoyenS !, dans l’opposition, ne soutiennent pas cette décision. Non pas contre le projet en lui-même, mais contre la vente du site (au prix de 850.000€) par la Ville. CitoyenS ! privilégiant un bail emphytéotique plutôt qu’une vente pure et simple. On ajoutera que des balises et des garde-fous ont été inscrits dans l’appel d’offres, comme le droit de préemption pour la Ville si le projet n’avançait pas assez rapidement par exemple. On parle d’un délai de 5 ans maintenant que la décision prise par le conseil communal a été notifiée aux 3 associés. (O.T.)