Au conseil communal de Limbourg, ce mardi soir, le débat s’est quelque peu envenimé lorsqu’il a été question de la rénovation de la place historique de Limbourg haut. Un dossier important, dont on parle depuis plusieurs années, et qui nécessitera un investissement de plus d’1,2 million d’euros.
D’emblée, le groupe d’opposition Changeons ensemble a marqué son désaccord, non pas à l’idée de rénovation, mais à la manière dont le projet a été mené par la majorité. « On parle ici d’un projet de rénovation non pas d’une route, mais d’un site qui doit être refait en profondeur pour plusieurs dizaines d’année. Or, il a été mené par la majorité seule sans aucune concertation préalable avec les conseillers de l’opposition, excluant ainsi la moitié de la population. Et sans consultation non plus avec les habitants et les commerçants concernés. Ce projet a été monté au coup par coup en fonction des opportunités de subsides, sans réflexion de fond, sans vision d’ensemble, sans projet global prenant en compte le développement du tourisme, du commerce local, les problèmes d’accès et de mobilité, ainsi que la qualité de vie des habitants. »
Plus concrètement, le groupe critique le placement de bornes trop coûteux et inutile, voire dangereux pour la visibilité à certains endroits, ainsi que pour la viabilité de certains arbres. Il critique aussi une bande roulage prévue pour le bus scolaire qui sera faite en pavés ordinaires plutôt qu’avec les vieux pavés, menaçant ainsi les racines des tilleuls, de même que l’aspect général de la place, craignant qu’elle ne perde son authenticité et ressemble finalement à un tapis de billard.
Le débat allait virer en prises de bec lorsque la bourgmestre Valérie Dejardin y a mis fin par un vote, se soldant sans surprise par 9 voix pour et 7 contre.
A son tour, la Commune de Limbourg a voté une motion sollicitant le rejet du projet de loi autorisant les visites domiciliaires chez les particuliers accueillant des migrants illégaux. Seuls les deux échevins libéraux et un seul conseiller de l’opposition ont voté contre, l’échevin Jonathan Chanteux se justifiant « à titre personnel » : « Il est légitime et utile de savoir qui est sur notre territoire, et donc de se donner les moyens de le vérifier. »