Photo M.Y.
A Olne, la majorité Pour Olne voudrait relancer le projet d’aménagement des voiries de la rue des Combattants, de la rue Village et des ruelles du Vieux Mayeur et Ry de Rode initié jadis par le Programme Communal de Développement Rural (PCDR). Hier soir, le Collège communal avait introduit ce point en urgence au menu d’un conseil communal réduit à cinq points en séance publique. La raison de l’urgence de ce point s’explique par la nécessité d’introduire le dossier à la Région avant la date butoir du 15 septembre.
Un chat dans un sac ?
La convocation de ce conseil a eu du mal à passer dans les rangs de l’opposition Ecolo qui parle d’ »irrespect » envers les élus de la part de la majorité. « Le point introduit en urgence ne comportait qu’une partie des documents nécessaires à sa totale compréhension. Nous aurions préféré qu’on reporte le conseil communal ou qu’on en convoque un nouveau. Le collège nous assure que tous les documents en sa possession ont été communiqués, que le dossier est encore en cours d’élaboration et que c’est l’urgence qui a commandé cette procédure », explique le conseiller et chef de groupe Ecolo Dorian Kempeneers pour qui c’était son dernier conseil communal avant un prochain déménagement à Pepinster.
Pas encore de projet finalisé
L’aménagement de la rue des Combattants, de la rue Village et des ruelles du Vieux Mayeur et Ry de Rode s’inscrit dans le cadre d’un appel à projets « Cœur de Village » destiné à aider les communes de plus petite taille. Une enveloppe de 35 millions d’euros est ainsi dédiée aux communes de moins de 12 000 habitants dans le but de renforcer leur attractivité. « Nous pouvons espérer 500 000 euros de subventions. Un auteur de projet a été désigné en juin dernier. Tout le mois d’août, il a travaillé sur une esquisse qui nous a été présentée il y a une semaine. Le conseil communal devait l’approuver. Ce qui explique la raison de l’ajout de ce point en urgence. Nous n’allions quand même pas convoquer un conseil en septembre avec ce seul point à l’ordre du jour ! Cela nous aurait coûté 2 000 euros rien qu’en jetons de présence », explique le Bourgmestre Cédric Halin. (Manu Yvens)
