L’annonce d’une restructuration chez Dreamland et Dreambaby, diffusée mercredi matin par le groupe Colruyt, a pris le personnel, tout comme les syndicats, de court. "C’est un choc", a confié à l’agence Belga Wilson Wellens, du syndicat libéral ACLVB (CGSLB) à l’issue du conseil d’entreprise. "La direction s’est montrée empathique. Elle est bien consciente de l’ampleur d’une telle annonce", a néanmoins tempéré le syndicaliste, précisant que les échanges avec la direction allaient "un pas plus loin que Delhaize".
Mercredi, lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire, Colruyt a annoncé une restructuration de ses deux chaînes Dreamland et Dreambaby. Six magasins pourraient fermer, à savoir les 5 Dreambaby de Beveren, Tirlemont, Drogenbos, Vilvorde et Huy, ainsi qu’un Dreamland, celui d’Hasselt. Quelque 192 emplois (sur 1.100) sont menacés.
L’entreprise belge ToyChamp et Colruyt ont par ailleurs conclu un accord de principe pour l’acquisition de 75% des actions de Dreamland. La marque continuera cependant d’exister.
"Le personnel se dit très affecté par cette nouvelle", a expliqué M. Wellens. "C’est une vraie famille au sein de laquelle les travailleurs ont toujours œuvré à son bon fonctionnement". D’après le syndicaliste, le plan de restructuration entraînerait la suppression de 150 emplois chez Dreamland et 42 chez Dreambaby. (Belga on line)