Depuis 125 ans, SCAR est gérée PAR et POUR nos agriculteurs

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La coopérative SCAR fête ses 125 ans, ces 14 et 15 octobre. Pour ce faire, elle ouvre en grand les portes de son entreprise à Herve au public et aux familles (visites guidées, château gonflable, animations, foodtrucks...) L’occasion de découvrir les coulisses de fabrication d’aliments pour les animaux. Portrait de cette coopérative gérée depuis plus d’un siècle à 100 % par des agriculteurs. 

Aujourd’hui, la coopérative SCAR produit 80.000 tonnes d’aliments pour les animaux par an. Elle représente une septantaine de travailleurs basés ici à Herve, mais aussi à Bullange, Hermalle-sous-Argenteau et Henri-Chapelle. Philippe Hardy en fait partie : "SCAR, en deux mots, c’est une entreprise familiale. Il y a une bonne ambiance. Cela fait 28 ans que j’y suis. Je suis resté aussi, car c’est une coopérative. Cela n’appartient pas à une personne qui demain va dire: "J’arrête tout". Cela appartient à tout un monde agricole".

Un Lilliputien européen qui a su rester indépendant

SCAR appartient toujours à 100 % aux agriculteurs. Ils sont 2650 aujourd’hui, contre une poignée voilà 125 ans, lors de la création de la coopérative en 1898 "Ces agriculteurs se sont associés pour faire un groupement d’achat pour nourrir leur bétail. L’entreprise a évolué : des aliments simples, on est passé aux aliments composés. Des agriculteurs qui travaillaient au départ à côté de leurs fermes dans la coopérative, on est passé à des ouvriers permanents après la guerre", détaille Eric Walin, directeur de la coopérative SCAR.

La coopérative s’est donc professionnalisée tout en restant indépendante – un vrai challenge dans ce marché mondialisé où elle reste un Lilliputien. Sa force ? Ses recettes « sur mesure ». En fonction des besoins de l’agriculteur, SCAR ajuste les composants : vitamines, énergie, azote assimilable, etc.

Les animaux des particuliers représentent 25-30 % de son chiffre d’affaires

En parallèle du secteur agricole, SCAR s’adresse aussi aux particuliers avec notamment sa propre marque « Vital ». " L’idée, c’était de se dire: "On fait des aliments pour les agriculteurs, pourquoi pas pour les particuliers ? Cela s’est tellement développé que maintenant, cela représente 25-30 % de notre chiffre d’affaires. Les derniers investissements sont d’ailleurs centrés sur cette activité là", précise Eric Walin.

Un nouveau hall augmente la capacité de stockage de SCAR de 820 palettes. Le nombre de quais de chargement a, lui, doublé : il est passé de trois à six. D’autres investissements ont été réalisés les dernières années dans des machines moins énergivores. C’est aussi un des défis de l’entreprise hervienne, grande consommatrice d’électricité. Avec l’inflation, cette année, ses factures ont été multipliées par 3 pour atteindre près d’un million d’euros.

(Aurélie Michel)

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