L’épicerie de Jenny de Sart avait défrayé la chronique suite à un contrôle de l’AFSCA et divers manquements constatés. Une réunion de conciliation avait eu lieu fin janvier et un nouveau contrôle prévu en février pour vérifier que tout était rentré dans l’ordre. Lors de celle-ci, l’AFSCA "a pu constater sur place que toutes les non conformités majeures étaient résolues. L’AFSCA se félicite de cet épilogue positif car c’est, au final, le consommateur qui s’en trouve mieux protégé".
Jenny Malay peut donc sereinement poursuivre ses activités jusqu’à sa pension prévue en septembre cette année. "J’ai œuvré pendant 40 ans avant la création de l’AFSCA et, encore aujourd’hui, j’éprouve des difficultés à corriger certaines de mes habitudes vieilles de 61 ans qui ne répondent plus aux exigences de maintenant. Avec l’évolution de la société, je comprends tout à fait que des règles soient mises en place et qu’un organisme veille à les faire respecter, avait précisé Jenny lors de la rencontre avec l’AFSCA. Vous savez, pour passer une commande je dois faire des recherches sur un cahier datant de 2013, je dois ensuite solliciter une bonne âme qui est toujours dotée d’un fax afin qu’elle puisse le transférer via mail à mes fournisseurs. Il est temps pour moi de tirer ma révérence dans quelques mois, je souhaite le faire dignement comme j’ai toujours tenté dans le faire."