Depuis le scandale Veviba et les difficultés qu’a rencontré le secteur, l’abattoir communal d’aubel fait figure de proue. Il faut dire que la commune investit constamment dans l’outil et que le bien-être animal est un des piliers de la société.
Une année record
41 700, c’est le nombre de bovins et d’ovins qui ont été abattus à l’abattoir communal d’Aubel. C’est environ 19 000 de plus qu’en 2015. Un record absolu pour cette entreprise communale qui tourne depuis 1989 et qu’on explique, en partie, par les scandales qui ont secoué le secteur ces dernières années et la fermetures de certains abattoirs. Aubel est cependant arrivé à saturation. L’abattoir doit même refuser de nouveaux clients.
Une charge de travail supplémentaire et des rentrées qui ne sont pas négligeables pour la commune. D’autant qu’elle n’a cessé d’y investir, comme l’explique Benoît Dorthu, échevin en charge de l’abattoir communal : "C’est un outil industriel qui rapporte, cette année, mais il faut savoir aussi que l’on peut avoir des années de vaches maigres. Quand on parle d’un abattoir, ça fait toujours sourire, mais on a parfois eu des années où l’abattoir était un peu déficitaire. Donc, ça implique qu’on doit avoir une gestion en bon père de famille. Ce qui a toujours caractérisé la commune d’Aubel, c’est qu’on doit provissioner une part des rentrées pour faire face aux aléas qui sont liés à une exploitation industrielle."
Un million d’euros ont été investis en 2015 et 16 caméras de surveillance ont été installées sur le site en 2017. Une manière de se prémunir de certains problèmes et un plus pour le bien-être animal. (P.L.)