Aubel comptait bien venir s’imposer sur le terrain de Rechain ce dimanche après-midi lors de ce déplacement qui s’annonçait comme difficile et malgré l’absence de plusieurs joueurs titulaires.
La première mi-temps a été à sens unique, clairement à l’avantage des Aubelois, qui ont multiplié les occasions. Les hommes d’Antonio Niro ont pressé haut, monopolisé le ballon et mis la main sur le jeu. Thomas Binot, Floran Ernst puis Anthony Boulton ont notamment tenté d’ouvrir la marque, sans succès. En défense, Aubel se montrait intraitable, les joueurs étaient bien en place et n’offraient que peu d’occasions de but à l’adversaire. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir la première occasion rechaintoise, un tir de loi non cadré.Aubel, de son côté, pousse et obtient un pénalty grâce à une faute commise sur Anthony Boulton à la 34e. Jean-Yves Colling s’élance mais son envoi est très bien stoppé par le gardien adverse. Quelques minutes plus tard, le numéro 10 d’Aubel se rachètera sur un nouveau pénalty causé par une faute de main dans la surface de réparation. C’est 0-1 à la pause. Rechain remonte alors sur le terrain dans un autre état d’esprit, avec plus de combativité surtout. L’équipe visitée gagne ses duels, va vers l’avant, joue mieux au sol. Pendant une vingtaine de minutes, Aubel est dans le dur: les visités tentent leur chance plusieurs fois au goal, sur tête ou par une frappe. Et Jonathan Monte doit intervenir pour maintenir l’avantage de son équipe. Dans les 10 dernières minutes, Aubel manque de peu de faire 0-2, mais le score ne bougera pas. C’est 0-1 au coup de sifflet final. Après cette victoire, qui est la septième de suite (21 points sur 21), on jubile à Aubel et on pointe la force d’un collectif soudé qui a su s’imposer dans un match difficile: "Nos adversaires nous ont poussés dans les cordes mais on a su défendre", acquiesce d’ailleurs le T1 Antonio Niro.A Rechain, par contre, la suite de la saison s’annonce compliquée, compte-tenu du nombre de descendants important (quatre ou cinq): "Il n’y a plus beaucoup d’équipes derrière nous ", pointe le T1 Andy Piters. (L.C)