C’est LE duel au sommet de ce week-end en 1ère provinciale. La Calamine, 1er avec 16 points sur 18 et donc toujours invaincu, reçoit Elsaute, 2e à deux points du leader. En cas de victoire, les Elsautois pourraient donc prendre la tête du championnat tandis que les Calaminois pourraient déjà creuser l’écart avec leurs concurrents.
Le match commence timidement, sans réelle occasion dangereuse, mais dès la première vraie alerte calaminoise, Jordan Remacle fait mouche et Maxime François ne peut que constater les dégâts. Trois minutes plus tard, La Calamine double la mise sur cette belle tête piquée de Tom Bultot, bien servi par Glody Kudura. On joue seulement depuis 17 minutes.
Elsaute est sonné, mais n’abandonne pas. Alors que les Elsautois ne sont pas parvenus à se créer de grosses opportunités jusque là, Mike Corman réalise un numéro individuel et place le ballon hors de portée d’Amaury Joiris. 2-1, on se dit alors que le match est relancé.
Mais seulement quatre minutes après la réduction du score, La Calamine creuse à nouveau l’écart grâce à un coup-franc de Quentin Hubert, bien aidé par un Maxime François pas exempt de tout reproche sur ce but.
Il n’y en a plus que pour La Calamine dans cette fin de première mi-temps, et les Bleus jouissent en plus d’une extrême habileté devant le but puisque presque chacune de leurs occasions finit au fond. Et c’est encore le cas sur ce corner, à cinq minutes de la fin du premier acte. Tom Bultot, encore lui, saute plus haut que son opposant et place une tête imparable à bout portant.
La deuxième mi-temps est moins attrayante, La Calamine étant plutôt dans la gestion du résultat, même si les Bleus auraient encore pu alourdir la marque sur cette tête de Glody Kudura, finalement signalé hors-jeu. Elsaute ne parvient toujours pas à se créer d’opportunités et La Calamine n’est plus aussi efficace qu’en 1ère mi-temps. 4-1, ça sera le score final de cette rencontre. La Calamine crée un écart avec ses opposants et mettait, ce samedi soir, la pression sur les concurrents au titre qui jouaient ce dimanche. (Nicolas Lesecque)
