En football, on le savait déjà : la saison 2019-2020 est terminée pour les divisions amateurs (de la D1 amateur à la 4e provinciale). La question que le monde du ballon rond se pose à présent, c’est quand pourra-t-on retrouver le chemin des terrains?
David Delferière, le président de l’ACFF, l’aile francophone de l’Union Belge de football, a levé un coin du voile en évoquant une reprise possible de la compétition mi-septembre, début octobre. Ce qui chamboulerait complètement le déroulement de la future saison et pourrait également avoir de lourdes conséquences financières pour nos petits clubs.
Conséquences directes : les championnats pourraient être raccourcis et la coupe de la province supprimée. Le calendrier serait chamboulé et la préparation estivale décalée. Les entraineurs devront adapter leurs entrainements en tenant compte que les joueurs seront restés 7 mois sans jouer au foot voire même sans faire du sport.
Au delà des conséquences sportives, le côté financier inquiète surtout les dirigeants. Car si le foot peut reprendre début octobre, les buvettes pourraient quant à elles rester fermées. Tout comme les vestiaires d’ailleurs. Les clubs seraient alors privés de rentrées financières comme c’est le cas depuis le début du mois de mars. Autant dire qu’ils devront se serrer la ceinture. Sans parler des sponsors qui pourraient également se retirer. Plusieurs clubs pourraient se retrouver en grandes difficultés et dans l’obligation de fusionner voire même de disparaitre à moyen terme.
Le foot à l’arrêt, c’est aussi un coup dur d’un point de vue social. Tâter du ballon, voir les amis, boire un verre après l’entrainement, tout cela, c’est impossible pour l’instant. Joueurs et entraineurs rongent leurs freins.
200 000 footballeurs en Fédération Wallonie-Bruxelles sont actuellement privés de leur passion. Ils vont devoir faire encore preuve d’un peu de patience avant de voir le ballon rouler à nouveau.
Renaud Collette