En football, c’était aussi la reprise dans les divisions nationales amateurs. Journée complète en D2 ACFF avec, notamment, le choc entre le Stade Disonais et Tubize-Braine-le-Comte, deux équipes à égalité de points (28) à la troisième place du classement. Un beau duel sur papier pour entamer la nouvelle année.
Parfum de revanche pour Dison face à Tubize. La claque 6-0 subie au match aller trotte encore dans les mémoires. Dans ce cas là, pour laver l’affront, l’idéal est de démarrer pied au plancher et surtout d’ouvrir le score en premier. C’est pourtant tout l’inverse qui se produit après même pas 3 minutes de jeu. Migliore devance Mara et Habran, Dison est pris à froid (0-1).
Dans la foulée, Tubize et Migliore ont déjà la balle de break au bout du pied. Habran sort un arrêt réflexe étourdissant. La réaction disonaise arrive avant le quart d’heure à la suite d’un long ballon mal négocié par la défense tubizienne. Demarteau décoche une frappe puissante mais trouve le cadre.
S’en suit la phase litigieuse du match. Legros s’écroule dans le rectangle alors qu’il était en position idéale pour conclure. Sous cet angle, difficile de dire s’il est accroché ou pas. L’arbitre ne bronche pas. Sur la contre-attaque, on passe tout près du scénario catastrophe. Centre en retrait pour Lkoutbi qui place à côté.
Les visiteurs terminent la première période en force mais ne parviennent toujours pas à se mettre à l’abri. 0-1, score à la pause, avantage mérité.
Physionomie identique en début de deuxième période. Tubize se montre dangereux et multiplie les opportunités. A 47 ans, Habran montre qu’il a encore de beaux restes. L’ancien gardien du Standard préserve le suspense.
En manque d’inspiration en zone offensive, les Disonais tentent de trouver la faille sur phase arrêtée. En vain. En fin de partie, malgré une nouvelle intervention d’Habran, El Omari plie le match (0-2).
Revanche manquée et fin du brevet d’invincibilité des Disonais à domicile cette saison. L’année 2023 commence par une défaite pour les troupes de Christophe Kinet. (Renaud Collette)