La crise sanitaire a également un impact sur le monde sportif. Le tennis ne déroge pas à la règle. Les raquettes et les balles attendent patiemment dans l’armoire. A une période où, habituellement, c’est le début des interclubs.
Les amateurs de tennis rongent leur frein. Ils se sont parfois entraînés l’hiver avec les interclubs et les tournois pour objectif. Pour l’instant, c’est raté. Tout est suspendu.
La Fédération de tennis espère lancer les hostilités début juillet. En commençant directement par les interclubs et en n’oubliant pas les tournois. Les semaines risquent d’être forts chargées. Il faudra suffisamment de terrains pour les jeunes, les dames et les messieurs.
Tout cela est à mettre au conditionnel. La saison pourrait tout simplement ne jamais débuter. Avec des conséquences notamment pour les moniteurs, qui se retrouvent sans une partie de leurs revenus voire même sans emploi pour les professionnels du métier.
Des conséquences aussi sur les finances des clubs qui risquent d’en prendre un fameux coup si les interclubs, les tournois ou encore les stages sont annulés. Surviendrait, par exemple, le problème des cotisations. A ce sujet, à Lambermont comme à Theux, on a déjà tranché: pas question de rembourser les membres.
Les incertitudes sont nombreuses. Les répercussions financières dépendront de la possibilité ou non d’organiser ces interclubs, ces tournois et ces stages.
La Fédération, quant à elle, a déjà prévu des aides.
Renaud Collette