Une des mesures du dernier Comité de concertation concernait l’enseignement secondaire. Il a été décidé que ce dernier devait repasser en enseignement hybride : mi-présentiel, mi-distanciel dès aujourd’hui. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Les semaines consacrées aux examens ainsi qu’aux révisions, elles, ne rentrent pas dans la circulaire. Contrairement aux écoles de l’enseignement officiel qui avaient déjà dû supprimer leurs examens il y a près d’un mois, plusieurs autres écoles de l’enseignement libre, notamment, ont fait le choix de les maintenir. C’est le cas au Collège Saint-Remacle de Stavelot, par exemple où les classes étaient pleines ce mercredi. "On a d’abord réagi trop vite vendredi dernier, en annoncant aux parents que l’enseignement hybride reprendrait pour tout le monde. Mais ce samedi, la circulaire stipulait clairement que les semaines d’examens et de révisions n’étaient pas concernées par cette mesure. Notre idée de départ était de maintenir ses examens, les élèves restent donc en classe 100% du temps", explique Ludovic Mathonet, le directeur du Collège Saint-Remacle.
Dès lundi prochain, au Collège, les examens démarreront pour tous. Après 3 années sans gros bilan de fin d’année, il était aussi important pour la direction de pouvoir remédier à cela. "Le premier degré est en révision et commence ses petits bilans le 17 décembre. La plupart de ces élèves n’ont jamais eu d’examens. C’est donc important que ces journées de révisions se fassent en présentiel, c’est pour cela qu’un grand nombre de révisions étaient prévues au programme", ajoute Anne Lallemand, la directrice du premier degré.
Pour l’établissement, ces sessions ont de l’importance au niveau scolaire mais aussi au niveau psychologique. Certains élèves ne se sentaient pas du tout prêts à revivre l’école à la maison. "Les élèves comme les parents nous ont remerciés de maintenir l’école à l’école. Certains élèves sont au bord du décrochage scolaire. Il fallait donc tout mettre en oeuvre pour remédier à cela et les aider dans cette période difficile".
Dans notre arrondissement, plusieurs écoles ont fait le même choix que l’établissement stavelotain. Ils sont donc des milliers à être encore à l’école 5 jours sur 5.