Des mariages en comité restreint. Plus de fêtes de famille, de soupers entre amis ou de séminaires... Autant de mesures sanitaires qui impactent nos fleuristes. En France, depuis le début de l’épidémie, un fleuriste sur sept aurait fermé boutique. Chez nous aussi, ils font grise mine.
Les clients poussent toujours la porte de ce fleuriste bien connu des Spadois pour un bouquet ou un montage. S’ils sont un peu moins nombreux que les années précédentes, les commandes de fleurs pour l’événementiel, elles, se sont effondrées depuis le début de l’épidémie. Les mariages, par exemple, ont été interdits puis autorisés mais avec un nombre limité d’invités.
"Les mariages sont réduits à leur plus simple expression: on va à la commune, on allait au restaurant avec quelques personnes... Donc, on fait quoi? On fait un bouquet de mariée, quelques boutonnières mais rien de plus. On ne fait pas de garniture d’église, de salle...", explique Michael Togaert, gérant de l’Orangerie à Spa.
Toussaint et fêtes de fin d’année, deux périodes cruciales
Suite au confinement, les fleuristes avaient déjà dû composer sans Pâques, le muguet du 1er mai et la fête des mères, trois périodes cruciales pour leur trésorerie. Ils espèrent que de nouvelles restrictions n’impacteront pas la Toussaint ou les fêtes de fin d’année. S’ils sont rassurés dans l’immédiat, ils n’ont aucune certitude à long terme...
"Je vends de la marchandise périssable donc on ne sait pas sur quel pied danser. On ne sait pas si on doit acheter beaucoup, peu... C’est vraiment compliqué d’avoir cette épée au-dessus de la tête et de ne pas savoir sur quel pied danser", signale le fleuriste spadois.
Balloté de restriction en restriction, fragilisé financièrement, le fleuriste invite tout un chacun à soutenir les commerces de proximité en continuant d’y faire vos courses.