La saga des masques continue en Belgique. Après l’avoir déconseillé, puis conseillé, il est maintenant obligatoire dans de plus en plus de lieux. Parmi eux, les magasins, les cinémas, les musées, les lieux de culte, les casinos... "Je pense que tant que le virus se transmet en Belgique, il est plus prudent de porter un masque", soutient Ariane Schnitzler, la directrice des achats V.Pharma.
Les retrours de vacances inquiètent les autorités
Cette obligation de port du masque, c’est une volte-face de la part du Conseil National de Sécurité. Celui-ci peut se justifier en partie par la petite augmentation du nombre de cas en Belgique. Mais d’autres causes peuvent être prises en compte.
"J’imagine qu’ils le font en fonction de certaines normes. Le nombre de cas augmente et les vacances pourraient ramener des personnes contaminées sur le territoire. Cela inquiète les autorités", indique la directrice des achats de V.Pharma.
Augmentation des ventes
En effet, en voyant l’augmentation du nombre de cas dans d’autres pays européens, la Belgique prend les devants. Les masques sont disponibles à l’achat dans les pharmacies. Certains gratuits et lavables à 30°C sont disponibles dans certaines pharmacies gratitement. Les ventes ont décollé depuis vendredi, mais les stocks ne sont pas prêts d’être épuisés.
"Certaines personnes n’avaient toujours pas de masques. Maintenant que c’est obligatoire, ils viennent en chercher", explique Ariane Schnitzler.
L’obligation semble être bien accueillie
Les vendeurs sont plutôt pour ce changement et les citoyens semblent respecter la consigne jusqu’alors. Le flou qu’il y avait lorsque le masque n’était que conseillé dans ces lieux n’existe plus. Pour tout le monde, la mesure parait plus claire. En cas de non-respect, l’amende est de 250 €. Cela peut en dissuader plus d’un.
Le port du masque pourrait faire partie de notre quotidien encore quelque temps. C’est un mal pour un bien qui nous permettra un jour de retrouver notre proximité sociale. (P.J.)