Ils espéraient pouvoir, eux aussi, recommencer leurs activités le 1er juillet prochain, comme les parcs d’attractions d’ailleurs. Mais non, les forains ne pourraient reprendre leurs activités que le 1er août. C’est toute une saison qui pourrait dès lors tomber à l’eau, à leur plus grand désarroi et dans l’incompréhension la plus totale.
"On venait tout juste de terminer la saison lorsque le confinement est arrivé. On devait, normalement, reprendre dès le mois de mars. Mais la crise nous en a empêché", explique Steve Tenaerts, forain de Petit-Rechain. "Le problème est qu’on nous met dans des cases différentes. Si on nous considère comme les parcs d’attactions, on pourrait recommencer. Mais nous sommes aussi considérés dans le patrimoine culturel ou dans l’événementiel. Dans ces cas-là, on ne peut pas reprendre du service aujourd’hui".
Du coté de Geoffrey Horward, forain lui aussi, l’incompréhension est la même. " Si les enfants peuvent se retrouver à 30 dans une classe, pourquoi ils ne pourraient pas se divertir à 5 sur un carrousel et avec toutes les précautions possibles? ".
Un protocole de sortie a été rédigé
Les forains sont pourtant prêts à tout pour retrouver leur métier, leur vie. Plexiglass, désinfectant, distanciation, parcours fléchés, tout est prévu pour retrouver une vie sereine au sein des foires et des kermesses. Un protocole de sortie a même été rédigé il y a un mois, reprenant toutes les mesures adéquates. " Mais il semble, lui aussi, oublié alors qu’en France, au Portugal, en Autriche, ils ont pu rouvrir grâce aux mêmes règles", explique encore Steve Tenaerts.
Avec le soutien de certaines villes et communes la plupart des dates d’été sont envisageables, ils attendent juste, aujourd’hui le feu vert des autorités. Et au plus vite sera le mieux. (M.B.)