Depuis ce vendredi, le port du masque n’est plus obligatoire dans l’hyper centre de Theux. Didier Deru a décidé de ne pas renouveler l’ordonnance de police qui avait cet effet. Un signal fort que les Theutois semblent apprécier.
Des bouches découvertes dans l’hypercentre de Theux. Voici plusieurs mois que ça n’était plus arrivé. Les chiffres nationaux appellent pourtant à la prudence avec une augmentation du nombre de cas détecté. Ce sont 22 % de cas en plus qui ont été détectés par rapport à il y a une semaine au niveau national.
Pourtant, ici à Theux, les chiffres restent stables. "Je consulte tous les jours les chiffres qu’on fait parvenir à tous les bourgmestres. Je constate que les chiffres sont stables, il est donc temps de ne pas renouveler l’ordonnance de police qui régit le port du masque obligatoire et de le recommander simplement dans le périmètre qui a été mis en place", explique Didier Deru, le bourgmestre de Theux.
Un appel à la responsabilité citoyenne
Le constat est donc le suivant : pas d’augmentation des cas à Theux, il est donc temps d’appeler les citoyens à prendre leurs responsabilités. "La recommandation plutôt que l’obligation n’engendre pas un rejet total du masque. Certaines personnes vont continuer à le porter. Par contre, les règles de distanciation et les gestes barrières sont toujours importants. Si les chiffres repartent à la hausse, je n’exclus pas un retour en arrière", conclut le bourgmestre theutois.
Les panneaux aux entrées du périmètre ont donc été modifiés. Le masque reste recommandé dans les rues et obligatoire dans les commerces ou dans les bâtiments publics par exemple.
De bons retours des Theutois
Pour les citoyens, c’est une bouffée d’oxygène. En effet, lors de notre passage, plusieurs Theutois passaient le mot à leurs amis et connaissances. Sur de nombreux visages, on pouvait sentir l’apaisement de certains qui considère cela comme un signe fort du déconfinement.
D’autres communes liégeoise lèvent l’obligation
Plusieurs communes liégeoises en dehors de notre arrondissement comme Blegny, Sprimont ou Esneux ont également levé l’obligation dans leurs rues. Toutes prendront des mesures contraires si les chiffres repartent à la hausse. (P.J.)