A Ovifat, pendant le cwarmé, personne ne manquerait l’une des deux soirées des rôles. Car, sur la scène de la salle villageoise, ce sont les aventures et les mésaventures des habitants qui sont mises en scène après avoir été réécrites sous la plume parfois acérée mais toujours cocasse de Jean Dosquet, Jean-Claude Denis et Michaël Jost, dit Maus.
Il n’y a plus de cortège carnavalesque dans ce village mais, depuis 1985, un groupe carnavalesque, "Le Baratin", perpétue la tradition du cwarmé en mettant sur pied ces rôles. Leur but : divertir les villageois mais aussi participer à la sauvegarde du wallon. Ce spectacle de presque quatre heures, interprété par des plus âgés mais aussi par des enfants, se déroule en wallon d’un bout à l’autre. Une langue utilisée aussi pour les rôles dans la région, à Malmedy, Bellevaux ou Waimes mais les Baras et les Djermottes tiennent à leur singularité.
Autre particularité, les femmes sont les bienvenues dans la troupe.
Depuis quelques années, en regard de leur succès, les rôles sont joués deux soirées de suite mais si , dans la salle, on applaudit l’exercice, en coulisses, l’ambiance entre les rôleurs n’est pas moins bonne.
Et pour ceux qui ont raté cette 34e édition, il leur faudra attendre l’année prochaine. Histoire de rire des exploits de leurs voisins ou ...d’eux-mêmes s’ils en deviennent les vedettes.
(B. Lousberg)
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