Le folklore malmédien est associé aussi aux traditions culinaires. Si la salade russe permet aux fêtards de se remettre d’aplomb, il y a également les fameuses gaufres des jeudis gras, destinées à nous préparer aux festivités. Ce jeudi, les gaufriers ont surchauffé dans les demeures mais aussi chez les boulangers. Cela méritait bien un dégustation !
Ah que ça sent bon dans l’atelier de Geoffrey Gilon, Chemin-Rue, il faut dire que depuis tôt ce matin, ça carbure dans les gaufriers. Parce que la tradition, ça se bichonne. « La recette, c’est tout d’abord de bons ingrédients, une bonne farine, du beurre, des œufs, du lait et du savoir-faire. Les ingrédients de base sont les mêmes chez tout le monde, c’est la mise en œuvre de chacun qui fait certainement la différence chez un boulanger à l’autre », nous confie ce boulanger-pâtissier malmédien, qui est à la fabrication des gaufres depuis bien avant l’aube. Avec 8 gaufriers en permanence, ils tiennent une cadence, à deux dans l’atelier, de 200 gaufres par heure. Il faut y ajouter la préparation des « colis », le saupoudrage avec du sucre impalpable, alors que les clients qui ont réservé une portion de crème fraîche la trouveront à part.
Mais surtout, les Malmédiens n’attendent que cela, déguster ces gaufres réservées longtemps à l’avance.
« Le Malmédien est très attaché à ses traditions et donc tous les jeudis gras il a sa gaufre en main », sourit Geoffrey, qui remettra le couvert jeudi prochain, et les autres jeudis encore, avant le long week-end du Cwarmê. Et là ce sera aussi à la salade russe de faire son œuvre, pour retaper les fêtards à l’aide de ce coup de boost culinaire. (O.T.)