L’exploitation d’un centre de traitement de pneus usagés et de dépôts de matières plastiques à Henri Chapelle inquiète de plus en plus la population ! Mais aussi les autorités communales de Welkenraedt qui somment aujourd’hui l’exploitant de vider les lieux d’ici le 15 mai ! Coronavirus ou pas, aucune tolérance ne sera de mise !
Cette fois, la coupe est pleine ! La commune de Welkenraedt montre les crocs ! Traiter des pneus usagés sur l’ancien site Reprocover route Charlemagne, elle n’en veut plus !
Cette activité n’inquiète pas que le voisinage direct mais aussi les pompiers et la police de l’environnement. On parle ici de 25 000 pneus qui sont entassés. Les moins mauvais sont exportés en Afrique, les autres sont découpés puis jetés.
Date butoir du 15 mai
Jusque là, les autorités communales se sont montrées relativement conciliantes. Malgré le fait que le gérant ne disposait pas de permis d’exploiter, l’activité a continué. "Il y a une rupture de confiance entre l’administration communale et le gérant, monsieur Tsatsis. On l’a sommé de vider tous ses entrepôts. Entretemps, nous avons reçu les mesures décidées par le service incendie. Monsieur Tsatsis ayant refusé de s’y conformer, il a décidéde quitter ces entrepôts-ci. Il a jusqu’au 15 mai pour les vider", explique Jean-Luc Nix, Bourgmestre de Welkenraedt.
Les mesures actuelles liées au coronavirus seront-elles de nature à se montrer plus conciliant vis-à-vis du gérant ? Pas sûr du tout. " Je serais tenté de dire que je serai peut-être un peu plus tolérant mais monsieur Tsatsis n’a pas été correct avec l’ensemble de l’administration communale et du voisinage. Donc, je le somme de vider ses entrepôts d’ici le 15 mai", insiste Jean-Luc Nix.
Activité déplacée en Allemagne ?
Le gérant va-t-il déplacer son activité ailleurs ? Il semblerait que oui. Malgré les soucis qu’il a déjà connus dans le passé. "On m’informe qu’il aurait trouvé une autre solution en Allemagne. Il a peut-être trouvé d’autres bâtiments mieux adaptés à son activité là-bas mais ce n’est pas le cas ici".
La fin des activités à l’ex Reprocover réjouira et rassurera certainement le voisinage. Quant à l’avenir du site, il sera certainement mis en vente. (MY)