La recrudescence des cas de contamination au covid-19 n’est pas sans effet sur la fréquentation des centres de dépistage. Hier matin, celui installé à la Bulle de Gérardchamps à Verviers a véritablement été pris d’assaut au point de créer des embouteillages aux alentours. La Zone de Police Vesdre est d’ailleurs intervenue alors que de nombreuses voitures étaient immobilisées dans le rond point Kermadec. « Certains conducteurs étaient même en double file, le début de la rue Victor Besme et le Quai de la Vesdre étaient complètement bouchés », explique-t-elle.
La cellule de mobilité de la Zone est descendue sur place pour faire dévier les véhicules par le parking du Burger King et les faire revenir ensuite par l’autre côté de la rue Victor Besme.
Pour éviter une future pagaille comme celle de ce lundi, un itinéraire devra être mis en place pour les prochains jours.
250 tests à Verviers : record battu !
En une seule journée, le drive-in Covid-19 de la Bulle de Gérardchamps a réalisé 250 tests ! Record battu depuis son inauguration le 25 mai dernier. « Début juillet, nous étions à une cinquantaine et encore 120 la semaine dernière », explique Michel Meuris, président de l’Association des Médecins Généralistes de l’Est Francophone (AGEF). A Spa aussi, le centre de test a été très bien fréquenté ce lundi avec 40 tests réalisés au lieu de 10 habituellement. Enfin, à Malmedy, nous tournons actuellement avec une trentaine de tests chaque jour ».
L’AGEF va tenter d’organiser cette augmentation de la capacité de testing. Les plages horaires vont être étendues dans les trois centres mais surtout à Verviers, deux médecins supplémentaires vont y être affectés. « Il y en aura deux le matin et deux l’après-midi », explique Michel Meuris.
Il est un fait évident que la demande est là. Vu qu’il y a plus de cas, il y a aussi plus de symptômes. Mais avec la réouverture des frontières et les vacances, les citoyens ont besoin de prouver qu’ils ne sont pas touchés par le virus en arrivant dans certains pays étrangers. « Ce n’est plus de la médecine pure que nous pratiquons mais de la santé publique. Et cela pose certaines questions » fait remarquer Michel Meuris. (MY)