Combiné au confinement, l’approche des fêtes d’année a créé une explosion des ventes en ligne. Conséquences : les services bpost tournent à plein régime. 3.000 personnes ont été engagés pour livrer à temps tous ces colis. Nous nous sommes rendus au centre de distribution à Sprimont d’où partent notamment les tournées de Spa et de Theux.
De loin, cela ressemble à une fourmilière. Au centre de distribution de Sprimont, chacun s’active à trier les colis avant de partir en tournée. Le rythme est élevé. Aujourd’hui, plus de 8.000 colis doivent être livrés. Soit deux fois plus de volumes que d’habitude.
"C’est la première fois que cela arrive. On sait bien qu’on est dans une situation particulière, on essaie de faire tout pour livrer les gens dans de bonnes conditions", explique Alain Laurent, agent de distribution bpost.
Le personnel administratif en renfort
Comme d’autres, Maryline Henrotin a quitté son bureau pour prêter main forte à ses collègues: "La grosse majorité de mes collègues viennent en renfort soit le matin, soit le samedi. On est sur le même bateau donc il faut bouloter. C’est un esprit d’équipe".
Un tiers de personnel en plus
Avec le confinement et la fermeture des commerces, la vente en ligne est en forte hausse. Depuis le mois de mars, les services de bpost tourne à plein régime. Et contrairement aux autres années, l’afflux de colis n’a pas diminué en été. Maintenant, avec les fêtes de fin d’année, c’est l’explosion. Chaque jour, bpost bat son record historique. Des intérimaires ont été engagé pour faire face au surplus. A Sprimont, cela représente un tiers de personnel supplémentaire dédié à 100% aux colis.
Zéro reliquat, chaque jour
"Ils travaillent en décalé, un peu plus tard que les autres. Ce qui permet d’avoir de la fluidité dans le bâtiment et de livrer tous les clients. On a zéro reliquat, tous les jours", signale Joseph Romedenne, mail center manager à Sprimont.
Un exploit. Dans une bonne ambiance en plus. Le temps de notre tournage, cris d’encouragement et boutades défilaient au même rythme que les containeurs.
En plus de 30 ans, le métier de facteur a changé. Les véhicules, comme le personnel, se sont adaptés. Des véhicules où chaque colis est rangé suivant l’ordre de la tournée. Des colis parfois volumineux à manipuler... mais avec, souvent aussi, un sourire à l’arrivée. (Aurélie Michel)