Qui dit confinement dit voyages annulés. De nombreux pays ont fermé leurs portes aux touristes. Pour les agences de voyage, ces annulations sont synonymes de pertes. Mais elles s’arrangent pour limiter l’impact sur leur trésorerie.
Depuis le confinement, les employés travaillent à bureaux fermés ou de chez eux. Aucun client ne passe la porte. Les nombreuses annulations se font par téléphone. C’est le cas pour RTK Travel Center, une agence avec deux implantations à Herve et à Heusy.
Damien Keutgen, le directeur de cette entreprise, a vu son chiffre d’affaire diminuer bien avant le confinement. Les clients étaient de plus en plus réticents à réserver leurs vacances depuis février. Les pertes ont donc commencé à ce moment-là.
Le nombre d’annulations est énorme. Les agences de voyage croulent sous les remboursements. Pour éviter la faillite de ces entreprises, l’Etat a réagi en proposant des "bons pour". Dans le cas des agences de voyage, cela leur permet de proposer aux clients un bon pour le même voyage qu’ils avaient réservé valable pour une durée d’un an.
Une solution qui leur permet de ne pas perdre d’argent et de contenter le client qui prévoyait de partir. Le but est d’éviter les faillites dans le secteur, car les remboursements sont complexes. En effet, dès le paiement du voyage, une large partie de la somme va directement aux fournisseurs et n’est donc plus dans les caisses des agences.
Il est donc impossible pour les agences de rembourser directement. Elles demandent donc de prendre son mal en patience et d’attendre un peu avant d’être remboursées ou d’opter pour le bon. Cela sauverait les plus petites structures. (PJ)