En moyenne 600 tests sont effectués par jour dans l’arrondissement de Verviers. Du jamais vu. C’est plus du double de tests par rapport au plus fort de la crise.
Cherche testeurs
De nouveaux centres de dépistage ont été ouvert. Notamment à la clinique CHC Heusy. De l’argent a été débloqué. Mais il faut que les laboratoires suivent. Et du personnel en suffisance. "Il faut des testeurs or les testeurs doivent obligatoirement être médecins, infirmiers ou laborantin. Il faut les trouver. Ce n’est pas des denrées si facile à trouver", précise Michel Meuris, président de l’association des médecins généralistes de l’Est francophone de la Belgique.
La médecine du travail et scolaire en renfort
Les retours de vacances et la rentrée des classes expliquent en partie cette augmentation des tests. La diminution du télétravail aussi. "Est-ce qu’un employeur qui exige un test négatif à son employé pour rentrer, est-ce que c’est normal que c’est le médecin généraliste qui doive le faire? L’école, dès qu’il y a une suspicion, on envoie vers le médecin généraliste et l’enfant n’a pas de symptômes. Est-ce que c’est normal? Non. Est-ce que la médecine scolaire ne pourrait pas prendre en charge ce type de test?" indique Michel Meuris, président de l’AGEF.
La politique de dépistage entraîne aussi une charge administrative pour les médecins de plus en plus importante.