Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, avant l’apparition des concerts publics dans de grandes salles, l’on parle de musique de chambre pour désigner une musique destinée à être jouée chez des particuliers. Avec le réfectoire des Moines au coeur de l’Abbaye, le Festival de Stavelot renoue avec cette musique de chambre.
La soprano Sophie Karthäuser est de retour à la maison. C’est dans son village natal de Bellevaux-Ligneuville, en jouant de la clarinette dans l’harmonie locale, qu’elle lance ses premières notes. La Malmédienne mène aujourd’hui une carrière internationale de soprano à l’opéra et avec des Ensembles dans toute l’Europe.
C’est un programme particulièrement original qui est à l’affiche de cette troisième soirée du Festival de Stavelot autour des « Utopies », thème commun des festivals de Wallonie choisi cette année.
Treize concerts de musique de chambre sont au programme de cette 66e édition du Festival de Stavelot. Le voyage proposé par Sophie Karthäuser et l’Ensemble Oxalys a emmené les spectateurs au bout de la nuit.
B. Lousberg