A l’affiche du Royal Festival de Spa cette année, outre du théâtre, des arts de la rue ou du cirque, il y a aussi des concerts dont l’un proposera de voir sur scène la soprano Céline Scheen. Mais l’artiste de Plombières se produira dans un programme dépaysant. Au théâtre Jacques Huisman le 18 août prochain, dans la création Korabarok, Céline Scheen sera accompagnée d’un joueur de kora et du guitariste Karim Baggili.
Korabarok, c’est l’idée ingénieuse d’une rencontre entre trois univers. Celui de la soprano Céline Scheen, du guitariste Karim Baggili et du joueur de kora Mamadou Dramé. En un instant, la magie opère. Cette union de cordes et de voix nous offre alors un moment de ravissement. Une harmonie. "Karim est très doué pour choisir l’ordre du programme et pour que l’énergie du concert soit la plus fluide possible. Avec Mamadou, on a tous nos forces et on les met au service de ce beau programme", raconte Céline Scheen.
Dans ce voyage itinérant aux multiples répertoires, Korabarok met aussi à l’honneur l’Afrique de l’Ouest à travers l’un de ses instruments emblématiques et fascinant : la kora. Une sorte de harpe ancestrale à 21 cordes.
Trio magique
Céline Scheen, Mamadou Drame, Karim Baggili… Un trio magique qui, avec brio, a osé le croisement des genres. "J’ai de la chance d’entendre comment Karim peut entendre lui-même une mélodie baroque existante. Je la lui chante et lui va l’harmoniser avec sa sensibilité à lui. Mamadou, c’est la même chose. Il va improviser dessus et ça va donner quelque chiose d’assez magique ", explique encore Céline Scheen.
La spontanéité de Korabarok vous charmera à coup sûr… Une note, un son et vous serez transportés dans un métissage musical d’une infinie beauté. (Manu Yvens)