L’abbaye de Stavelot accueille en ce moment même un exposition consacrée au National Geographic. Dans cette exposition qui retrace en images l’histoire du magazine américain, on peut voir, dans l’espace consacré aux photos animalières, une girafe faite de matériaux de récupération; une sculpture réalisée par un verviétois que nous avons retrouvé chez lui dans son atelier du côté de Nessonvaux.
Avant d’être inventeur et constructeur à temps plein de créatures animales parfois étranges, Christophe Henry a sévit dans une autre vie comme menuisier du bâtiment ou encore cuisinier. Gamin, il aimait déjà dessiner. Au fil du temps, il a abandonné le crayon et ses compositions picturales pour se lancer dans l’élaboration de sculptures faites de matériaux de récupération.
Aujourd’hui, à 47 ans, il se consacre entièrement à la création artistique. Plus qu’un métier, c’est devenu pour lui un mode de vie. Un choix qui ne lui permet pas toujours de nouer les deux bouts mais qui lui donne en revanche le sentiment d’être libre, et ça, ça n’a pas de prix!
