Direction Melbourne, en Australie, pour prendre des nouvelles d’Ysaline Bonaventure, la Stavelotaine qui s’est qualifiée in extremis pour le tableau final de l’Australian Open, grâce à la défection d’une autre joueuse, mais aussi après un beau parcours dans les qualifications, même si elle avait dû s’incliner au 3ème et dernier tour. Ysaline Bonventure qui est soumise, comme tous les autres joueurs présents en Australie, à des mesures drastiques: isolement en chambre d’hôtel, bulle restreinte de contact. Mais elle peut quand même sortir et s’entraîner, ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’autres joueurs qui doivent se soumettre à une quarantaine stricte. Nous avons pu la joindre, en visioconférence, depuis l’Australie.
"Je disputerai un tournoi de préparation avant l’Australian Open, qui débute le 8 février seulement. C’est vrai que pouvoir m’entraîner, alors que d’autres joueuses ne peuvent pas sortir de leur chambre, c’est un avantage", analyse la Stavelotaine depuis sa chambre d’hôtel.
Autre point positif, c’est qu’elle a un nouvel entraîneur, Arthur De Greef, qui la suivra toute la saison. De quoi ramener un peu de sérénité sur les courts pour Ysaline, après l’épisode malheureux de son ancien entraîneur parti s’occuper de David Goffin.
Après l’Australian Open, en fonction de son parcours, elle disputera peut-être un autre tournoi à Melbourne toujours. Avant de rentrer à la maison, après avoir passé plus de 2 mois à l’étranger, suite aux qualifs de l’Australian Open qui se sont déroulées à Dubaï.
"Ensuite, si le calendrier ne change pas d’ici-là, ce seront les tournois de Lyon, Saint-Pétersbourg et Dubaï", conclut l’actuelle 123ème joueuse mondiale.