Comme la pluie à l’arrivée de la Power Stage, on a bien cru que le ciel nous tombait sur la tête dans la partie finale du Rallye d’Espagne. Lors du dernier Regroup avant l’ultime spéciale, un souci de démarreur provoquait l’émoi chez tous les supporters de Thierry Neuville et Martijn Wadaeghe. Alors que les artistes des réseaux sociaux répandaient déjà la nouvelle que la course du duo belge était terminé, l’équipage parvenait à rendre vie à l’i20 Coupé WRC, pour finalement disputer la Power Stage, signer le 2ème meilleur temps derrière son équipier Dani Sordo, et remporter l’épreuve - très méritoirement - avec un avantage de 24"1 sur Elfyn Evans...
"Je suis soulagé d’être à l’arrivée, souffle Neuville. C’était un week-end difficile, mais nous avons lutté à fond. On a eu un bon run, et jusqu’à l’arrivée, tout était parfait. Hélas, il y a eu tout ce stress avant la dernière spéciale. Une fois encore. Je suis vraiment déçu, car jusque-là, tout s’était déroulé à merveille. Maintenant, ce n’est plus le cas. Je ne sais pas quoi penser, à dire vrai."
Pas de doute, Thierry et Martijn ont cru vivre l’enfer, mais tout est bien qui finit bien.
Hyundai réalise une autre bonne affaire grâce à la 3ème place de Dani Sordo, qui a pris les 5 points de la Power Stage et conservé jusqu’au bout le meilleur sur Sébastien Ogier (Toyota), pointé à 6"8 du héros local. Kalle Rovanperä (Toyota) conclut le top 5 sur une surface qui n’est pas la préférée des Finlandais, devançant Gus Greensmith (Ford), Oliver Solberg (Hyundai) et Nil Solans (Hyundai). Eric Camilli (Citroën) l’emporte en WRC2 avec 16 secondes de bon sur Nikolay Gryazin (Skoda), Teemu Suninen signant un podium pour Hyundai.
Avant la finale de Monza, Ogier est presque champion avec 204 points, contre 187 à Evans et 159 à Neuville. Hyundai peut encore rêver du titre Constructeurs, avec 427 points, contre 474 à Toyota. (Vincent Franssen - www.speedactiontv.be)