Supermoto, Motocross , Enduro, au-delà d’une discipline, c’est tout un sport qui aujourd’hui se perd de plus en plus chaque jour. Les deux roues ont l’impression de ne plus compter. Des circuits fermés, des entraînements interdits, Ils ont l’impression de ne plus pouvoir pratiquer.
« C’est le drame de notre Belgique. On a un pays qui a réservé des champions du monde dans chaque catégorie et on se rend compte aujourd’hui qu’on ne sait plus rouler en Belgique. Les circuits permanents sont de plus en plus supprimés », explique Arille Servais un pilote passionné.
Dans la région aujourd’hui, peu sont ceux qui veulent encore se battre. À Bilstain ou à Battice les passionnés du supermoto peuvent encore trouver leur place. Mais pour les organisateurs et même les fédérations, non plus, rien n’est simple. « Les circuits sont de plus en plus difficiles à trouver, mais quand je vois le nombre de pilotes qui sont encore présents aujourd’hui, il faut que la fédération et les communes fassent un effort pour faire perdurer ce sport. Sinon je ne vois pas de solution » , affirme l’un des coordinateurs de la fédération. Du côté de l’organisation, les coûts sont toujours plus conséquents et difficiles à maîtriser. « C’est très coûteux. Les assurances aussi coûtent cher. Et malheureusement certaines personnes nous mettent des bâtons dans les roues. Je crois qu’à cause de cela, on part dans une mauvaise direction », explique Corneille Baguette, l’organisateur de l’épreuve de Battice.
170 pilotes étaient de la partie ce week-end à Battice, preuve que la discipline plaît. Mais la crainte de la voir disparaitre est malheureusement bien réelle.
Qu’ils soient organisateurs ou pilotes tous aimeraient encore pouvoir promouvoir leur sport qui pourrait avoir un bel avenir chez nous tant les talents restent présents.(M.B)