Dans ce nouveau numéro de complément d’infos, on a choisi de se pencher sur les inégalités persistantes entre les hommes et les femmes à l’occasion de la Journée internationale de la femme qui aura lieu le 8 mars prochain. Des inégalités qui persistent notamment dans le monde scientifique et académique où les femmes demeurent sous-représentées. Dans les domaines des sciences, des ingénieurs et des technologies, elles ne seraient ainsi que 21% à suivre une formation, contre 79%, par exemple, en sciences psychologiques et en éducation. La Stoumontoise Angélique Léonard est donc une exception. Elle est ingénieure civile chimiste et professeur à l’Université de Liège. Elle est aussi membre du comité Femmes et Sciences de la Fédération Wallonie-Bruxelles. "Pour arriver à convaincre plus de filles, c’est vrai qu’il manque de modèles même si c’est en train de bouger, explique Angélique Léonard. Souvent, quand on demande à une personne lambda "Qui voyez vous comme femme scientifique?", on vous répond Marie Curie. De fait, c’est une personne emblématique avec des prix Nobel etc. Mais est-ce qu’elle parle aux petites filles d’aujourd’hui, je n’en suis pas sûre. Et donc, de plus en plus, ce qu’on conseille, c’est de mettre des actions pour diffuser des rôles modèle accessibles. Aujourd’hui, il y a des tas de jeunes filles qui sont actives au niveau de la recherche, de l’industrie... qui peuvent être appelées à témoigner pour montrer que oui, c’est possible, c’est captivant". (Aurélie Michel)