Alors que les hôtels ont pu rester ouvert, toutes les auberges de jeunesse ont fermé leurs portes pour lutter contre la pandémie de covid 19. Aujourd’hui rouvertes, les réservations vont bon train. Le gîte- auberge de jeunesse d’Eupen affiche complet durant l’été.
Le gîte-auberge de jeunesse d’Eupen accueille à nouveau des touristes depuis le mois de mai. Seules les chambres avec salle-de-bain privée sont, pour l’instant, ouvertes à la location. Soit environ 2/3 des 28 chambres que comprend l’établissement. Ce bond au niveau du confort tant dans les chambres que dans les parties communes permet aux auberges de jeunesse de diversifier la clientèle: les jeunes ne sont plus les seuls à s’y arrêter, les familles et les couples y trouvent dorénavant leurs comptes. D’autant plus que les prix restent très démocratiques. Il faut compter 43 euros la nuit avec le petit déjeuner. Règles sanitaires obligent, ces couples et ces familles constituent, pour le moment, l’essentiel de la clientèle.
« Maintenant, contrairement à nos habitudes, on accueille principalement de la clientèle individuelle. On ne peut malheureusement pas accueillir de groupe, explique Maurane Lannois, la nouvelle gérante Kaleo à Eupen. Mais, à partir de l’été, on aura l’occasion de reprendre les groupes de jeunesse et on se réjouit déjà de pouvoir leur réouvrir nos portes ».
Et beaucoup n’ont pas hésité à les franchir! L’auberge de jeunesse-gîte affiche presque complet durant l’été. Du coup, les 7 employés que compte l’auberge peuvent reprendre le travail à temps plein. Jusqu’à la pandémie, les auberges de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles se portait plutôt bien avec un record du nombre de nuitées en 2019 équivalent à plus de 33.000 nuitées, soit une augmentation de 20%. Une augmentation qui s’explique en partie par la création d’une nouvelle auberge de jeunesse à Charleroi et l’agrandissement de celle de Liège.