
Après les drapeaux flamingants hissés dans un camp scout à Trois-Ponts, les provocations continuent. Ce matin, les jeunes du Vlaams Belang (V.B.) ont traversé la frontière linguistique pour hisser 3 drapeaux flamingants sur la tour Leroux et 2 sur l’administration communale.
Des publications sur les réseaux sociaux
Les cinq membres du V.B. ont jugé intelligent de poser devant leur provocation et de publier leurs photos sur les réseaux sociaux. C’est le fait que le bourgmestre de la commune, Francis Bairin, ait demandé au camp scout d’enlever ces drapeaux qui a poussé les jeunes du V.B. à continuer leur action.
Il est utile de préciser que le bourgmestre ne les a pas forcés à les enlever, mais leur a simplement rappeler le règlement : "Il est possible d’afficher un drapeau communautaire, s’il est accompagné du drapeau national", nous explique-t-il. Le camp scout n’a pas souhaité hisser un drapeau belge, ils ont donc été contraints d’enlever leur drapeau.
Les citoyens et le bourgmestre enlèvent les drapeaux eux-mêmes
Les Trois-pontois ont été mis au courant de cette action et ont directement réagi. Ils ont directement été à la tour Leroux pour enlever ces drapeaux. Francis Bairin a quant à lui dépendu lui-même les drapeaux présents sur l’administration communale. "Je n’ai pas envie de réagir à cela. Je veux juste que ça cesse", désespère le bourgmestre.
"Lorsque je suis arrivé sur place, j’ai vu un groupe de citoyens qui revenaient de la tour. Ils m’ont dit qu’ils étaient allés là-bas pour enlever les drapeaux, mais qu’ils avaient déjà été enlevés", indique Patrice Xhurdebise, l’échevin du tourisme de Trois-Ponts. Cela montre bien le ras-le-bol des citoyens par rapport à ces drapeaux qui rappellent à certains une époque qu’ils voudraient oublier. (P.J.)