Un Verviétois de 30 ans s’est illustré au CPAS de Verviers par des faits de violence allant jusqu’à l’extorsion pour lesquels il a été poursuivi devant le tribunal correctionnel. Il a écopé de 30 mois de prison, dont la moitié avec sursis, soit 15 mois ferme.
Le 27 mai 2020 il se rend au DUS, le dispositif d’urgence sociale du CPAS, pour quémander des chèques repas. « L’employé m’a parlé mal, s’est montré agressif. On s’est disputé » commente-t-il au tribunal correctionnel où il comparaissait détenu. Mais en vérité, l’employé voulait bien lui donner ces chèques repas, mais il voulait qu’il signe un reçu. L’homme s’est alors démonté, a forcé la porte du bureau, a menacé et balancé une chaise en direction de l’employé qui, terrorisé, lui a remis les chèques. Sans reçu, évidemment. Ce qui s’appelle tout simplement de l’extorsion.
Rebelote un gros mois plus tard, le 14 juillet, cette fois dans les locaux du CPAS rue du Collège. Là, il réclame encore un bon alimentaire, que l’employée lui refuse. Il monte alors sur ses grands chevaux, brise une porte, et traite l’employée de grosse, de salope, de pute et autres mots doux.
Le Ministère public avait qualifié son comportement d’exécrable et d’inacceptable. « Comment justifier d’agresser ainsi des gens qui sont là pour l’aider et aider les autres, et qui sont déjà sous tension à cause du Covid. ? » (Luc Brunclair)