« Je parie beaucoup sur la vaccination, sur le respect des gestes barrières », nous explique André Frédéric, député wallon, chef de groupe PS au parlement wallon et également Sénateur qui est notre invité ce mardi soir dans Contrechamp. Pour lui, l’espoir de retrouver une vie meilleure, ou en tout cas différente après la crise sanitaire, passe par là. « On sent qu’économiquement ça va être difficile, beaucoup de secteurs sont à l’arrêt, en immense difficultés, horeca, culturel, événementiel, etc. Il faut donc continuer à les soutenir, que ce soit via le fédéral ou la Région. Il faut continuer à entretenir cette solidarité née de la crise sanitaire. On a tous envie de pouvoir retourner aux Francofolies, aux carnavals, au restaurant, chez le coiffeur, etc. » Le Theutois espère aussi qu’entretemps une solution politique sera trouvée à Verviers, lui qui avait tenté de jouer au démineur du PS pendant les grandes vacances pour dénouer le sac de nœuds devenu inextricable en bord de Vesdre. Il est peut-être temps de siffler la fin de la récréation, non ? « En tant qu’instituteur, siffler la fin de la récré, ça me parle, mais en l’occurrence je n’ai pas le sifflet à la main. Effectivement, il y a une situation dont on se passerait bien, que moi je n’ai pas souhaitée. Il y a eu une obstination de Madame Targnion de vouloir régler les comptes, sans concertation et sans soutien autour d’elle, et ça a donné ce que ça a donné, un spectacle triste et dommageable pour l’intérêt de la Ville et de sa population », analyse-t-il. « Je suis malgré tout optimiste. A court terme il n’y a pas le choix. Il n’y a pas trente-six solutions. Selon la presse que je lis et que je crois il y a 5 partenaires autour de la table avec une volonté de construire une majorité rapidement et un budget rapidement. » André Frédéric revient aussi sur l’interpellation de l’échevin verviétois Alexandre Loffet, qui en appelle aux députés de l’arrondissement pour que Verviers ne soit plus oubliée dans l’attribution de fonds FEDER, le plan de relance européen, etc. Pour André Frédéric, avant de réclamer des soutiens il faut d’abord de bons dossiers, ce qui n’a manifestement pas été le cas pour Verviers même ces dernières années. Mais cela ne l’empêchera pas de soutenir toute initiative pour Verviers, mais aussi pour l’ensemble de l’arrondissement dans les futurs attributions de subsides dans le cadre des plans de relance à venir. (O.T.)