SsangYong Torres : un SUV bourré d’atouts !

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On la croit disparue du paysage et pourtant, la marque Ssang Yong est le troisième plus grand constructeur coréen derrière Hyundai et Kia. Sauf qu’elle va changer de nom pour s’appeler KG M comme KG Mobility l’an prochain. Ce nouveau départ est marqué par l’arrivée en Belgique du Torres, le premier SUV de la marque. Nous en avons pris le volant. Un test bourré d’enseignements…

Si on vous dit Hyundai ou Kia, ça vous parlera forcément. Moins Ssang Yong vous en conviendrez. L’histoire de ce constructeur sud-coréen n’est pas la plus connue en Belgique. Et c’est particulièrement injuste quand on a face à soi le nouveau Torres qui ne manque pas d’atouts.

Difficile de rester insensible au côté baroudeur du Torres : 4,7 m de long, 1,89 m de large et 1,71 m de haut, on se situe entre le Korando et le Rexton au niveau des dimensions. Des sabots de protection en aluminium dans les boucliers avant et arrière, des passages de roue assez prononcés, des poignées de maintien sur le capot mais aussi le hayon qui laisse penser qu’il y a là une roue de secours. Tous ces éléments donnent au Torres un caractère tout-terrain. Sauf qu’il n’y a pas de roue de secours, que les attaches sur le capot ne sont pas robustes du tout. Et que l’attache de remorquage rouge à l’avant, ce n’est que du plastique. Que du faux semblant en somme.

On remarque aussi les montants C, en aluminium, qui contrastent avec le reste de la carrosserie et qui personnalisent un peu plus encore le Torres. Une fois dans l’habitacle, on se prend comme une claque. L’intérieur respire la noblesse grâce à un design moderne et un choix de matériaux du plus bel effet et agréable au toucher. Avec cet ensemble semi-cuir brun assez chic même, c’est assez bluffant. La concurrence devrait s’en inspirer !

Trois écrans !

Un bémol, peut-peut-être, c’est l’instrumentation numérique. Elle n’est pas personnalisable et trois écrans, quand bien même leur résolution est excellente, c’est peut-être un peu beaucoup. Un combiné d’instrument digital de 12,5 pouces, un écran de 8 pouces pour la climatisation, les sièges chauffants, le mode de conduite sélectionné, un autre encore de 9 pouces pour le système d’infodivertissement. C’est assez réactif mais pas très moderne. Et donc, vous le voyez, on a préféré se passer de boutons physiques. C’est un choix mais on ne l’approuve pas. Même si des boutons physiques, on en dispose quand même au niveau du volant.

Par contre, là où le Torres marque clairement des points, c’est au niveau de l’espace à bord ! De la place, on en a ! Que ce soit à l’avant ou à l’arrière. Les passagers arrière disposent de leur propre store intégré dans les portières, des recharges USB, un accoudoir central avec porte-gobelets. Ils ont même droit à leur propre siège chauffant ! Quant à l’espace du coffre, il est royal ! 703 litres ! Jusqu’à 1662 litres une fois les sièges arrière rabattus !

Un Torres assez gourmand

Le Torres est équipé d’un moteur 4 cylindres turbo essence 1,5 litre de 163 ch offrant 280 Nm de couple. Il est associé à une boîte manuelle ou automatique à six rapports comme sur notre modèle d’essai. Le 0 à 100 km/h est atteint en 9,5 secondes.

Rayon consommation, on a fait de la route et de l’autoroute durant notre semaine d’essai. Et sans avoir le pied lourd, notre consommation a été bien au-delà des 8 litres annoncés par le constructeur. C’est là que le bât blesse et c’est dommage. Parce que le confort y est. Et sans être un foudre de guerre, ce moteur est suffisant pour déplacer sans aucune difficulté les 1500 kilos du Torres.

De son côté, la direction est légère et précise et les suspensions plutôt rigides. Mais au moins, on évite les roulis ou les tangages. Et puis, autre point fort du Torres, c’est son insonorisation. Aucun bruit ne vient de l’extérieur. Au vu du gabarit du véhicule, c’est d’autant plus remarquable ! Par contre, les nombreux systèmes d’aide à la conduite sont accompagnés de bip bip sonores qui se succèdent et qui finissent par devenir réellement agaçants ! Même les clignoteurs sont bruyants.

Une EVX en 2024

La surface vitrée est généreuse et favorise la visibilité périphérique. La visibilité ¾ arrière est moins aisée malheureusement à cause de l’épaisseur des montants C.

Comme pour tous les autres modèles Ssang Yong, le point fort du Torres est son rapport coût/qualité impressionnant.  On attend à présent la version électrique, la EVX, avec une autonomie annoncée de 420 à 460 kilomètres selon les normes WLTP. On a hâte. Ce sera en 2024.

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