La grande guerre a eu pour conséquence d’immenses déplacements de populations. Elles ont été contraintes de quitter leur ville, leur village pour mourir ou mieux, vivre ailleurs. La guerre a généralisé ce phénomène et aujourd’hui encore l’histoire se répète. Pendant plus d’un an, le camping du Spa d’Or implanté sur la commune de Jalhay a été le refuge de près de 400 migrants venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan, d’Iran, d’Albanie, de Tchétchénie ou encore d’Afrique subsaharienne. Suite à la décision du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration de diminuer le nombre de places d’accueil, ce centre géré par Croix-Rouge a aujourd’hui fermé ses portes. Résultat ? Tous ses occupants ont été répartis dans d’autres infrastructures souvent moins hospitalières. Nous avons eu l’occasion de rencontrer quelques-uns de ces demandeurs d’asile avant qu’ils ne soient transférés. Khalillulah, Mustafa, Abubakar, Donald ou encore Faïza, tous nous ont raconté leur parcours difficile empreint de souffrances et d’humiliations. Tous nous ont parlé de leurs rêves et de leur envie d’être simplement heureux. Une quête du bonheur terriblement universelle!