Cette semaine, dans Complément d’infos, on revient sur l’augmentation d’infection au covid dans notre pays et plus particulièrement dans notre région.Pourquoi une quatrième vague de contamination est-elle possible avec un taux de vaccination de 75%? Comment les médecins généralistes vont-ils tenir le coup? Vont-ils devoir tester toutes les personnes présentant des symptômes alors que l’hiver est arrivé? Qui doit se faire vacciner par une troisième dose?Et puis que penser de l’auto-test sur les enfants conseillé par les portes-paroles interfédéraux covid?
On fait le point avec Michel Meuris, président de l’Association des médecins généralistes francophones de l’Est de la Belgique.
"Quand on voit le nombre de cas positifs présents, on est arrivé au même taux de positivité que lors de la deuxième ou de la troisième vague, explique Michel Meuris, président de l’AGEF. Ici, on est à peu près à 1.300 personnes hospitalisées mais, fin mars-début avril, on était à plus de 3.000. Et dans les soins intensifs, c’est encore plus flagrant: on est à 260 cas en soins intensifs alors qu’on était à près de 1000 cas en mars-avril donc là, manifestement, la vaccination - parce qu’il n’y a rien de changé, au contraire on a des conditions plus à risques - peut expliquer cette diminution.
"A Verviers, par exemple, on tourne autour de 22 patients covid sont hospitalisés et 3 en soins intensifs. Ce qui est loin de la catastrophe de l’année dernière, en octobre, où Verviers avait demandé des transferts en Allemagne, dans le Limbourg etc.