Suite à la réforme, "600 familles ont perdu leur place pour leurs enfants de 0 à 3 ans"

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Zoom cette fois dans Compléments d’infos sur le secteur de la petite enfance. Il est l’agonie. Une détresse renforcée par la pandémie de coronavirus. Les accueillantes, dans leur ensemble, et les crèches non subventionnées se sentent particulièrement oubliées. 8.000 places d’accueil seraient menacées d’ici fin 2025 selon la Fédération des Milieux d’accueil de la Petite Enfance

En cause notamment? La réforme MILAC. Elle concerne tous les milieux d’accueil des enfants de 0 à 3 ans. Les maisons d’enfants non subventionnées (des crèches qui ne reçoivent pas de subsides pour fonctionner) devront passer sous le statut d’ASBL.  "Nous ne pourrons plus être indépendantes dans nos milieux d’accueil. Tout le personnel devra être salarié. C’est très contraignant, explique Stéphanie Nollomont, Représentante de la Fédération des Milieux d’Accueil de la Petite Enfance. Quand on est indépendante, on ne calcule pas ses heures. On peut venir autant de temps sur le terrain. On choisit son travail, on choisit quand on y va... On est indépendante! Salariée, cela implique 38 heures par semaine. Cela implique du personnel en plus pour couvrir toute la semaine donc cela implique des dépenses supplémentaires".

30% de frais en plus pour les parents? Impossible

"Ce n’est pas tenable avec les tarifs qu’on pratique et si on devait passer "salarié" dans les maisons d’enfant, il faudrait compter une augmentation de 30% des tarifs actuels, poursuit cette gérante de Maison d’enfants dans la Province de Liège. Suite à la réforme, depuis un an, notre fédération a recensé 600 familles qui ont perdu leurs milieux d’accueil".

"Ce n’est pas parce qu’on est habituée au pire qu’on doit accepter le médiocre"

D’ici 2025, les accueillantes d’enfants à domicile devraient également toutes passer sous le statut de "salarié". Avec des avantages comme les congés payés ou le maintien d’un salaire même si les enfants ne sont pas présents car ils sont malades. "On peut se réjouir de ce statut, mais on ne peut pas entendre les conditions imposées à ces femmes pour pouvoir être salariée. Ce n’est pas parce qu’on est habitué au pire qu’on doit accepter le médiocre", soutient  Stéphanie Nollomont, représentante de la FeMAPE. Pour pouvoir être salariée, elles sont dans l’obligation de travailler 50 heures par semaine. Au minimum. Parce qu’il y a le nettoyage, les courses... Avec ce qu’elles reçoivent comme salaire, quand on compte les différents frais, elles touchent 10 euros de salaire brut de l’heure". (Au.M)

 

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