A la une de ce samedi, dans Complément d’infos, on revient sur l’annonce, en début de semaine, de la reprise de la gestion du stationnement par la ville de Verviers. Elle fait énormément parler d’elle notamment sur les réseaux sociaux. Le point qui fâche ? L’arrivée du parking payant à Heusy et à Hodimont. Pour en parler, Audrey Degrange reçoit Benoît Godart, Porte-parole de l’Institut Vias.
Le stationnement payant fait grincer des dents
"On peut comprendre que dès qu’on touche au stationnement, il y ait une certaine forme de résistance mais il me semble que la situation vers laquelle on va me semble cohérente", note Benoît Godart. L’intérêt du parking payant, c’est de limiter le stationnement dans le temps et augmenter la rotation. On va ainsi diminuer la pression sur le stationnement et éviter le phénomène des voitures ventouses qui nuisent aux commerces. Ce sont généralement des gens qui se garent, passent leur journée et ne vont pas dans les magasins. Limiter le stationnement dans le temps n’est donc pas une catastrophe pour les commerces. Ça risque même d’avoir un effet positif."
D’autres aménagements nécessaires
"Ceci dit, il faudra éviter que le traffic de stationnement ne se reporte sur les zones voisines, prévient le porte-parole de l’Institut Vias. Il faut avoir un plan de mobilité qui tienne la route et avoir des itinéraires cyclables, ce qu’on ne voit pas encore à Verviers et là, la Ville devra mettre le paquet. C’est valable pour toutes les villes wallonnes, le but est vraiment d’essayer de ne plus avoir de voitures dans le centre-ville."